Avantages du rétroprojecteur
pour l'étude de certaines BD
Quand on veut étudier une petite BD (en trois ou quatre vignettes ou une planche) celle-ci se conclue parfois par une chute, une conclusion, un trait d'esprit ou de crayon qui représente une surprise finale et donc l'intérêt essentiel du document en soi (en dehors de toute exploitation pédagogique).
Le rétroprojecteur permet de cacher cet élément final surprenant de la fin. On met un « cache » sur cette dernière vignette ou réplique ou élément, etc. Et on ne dévoile la chute qu'au dernier moment, quand le reste de l'analyse qui précède est faite.
C'est très différent que de distribuer la BD à touTEs les élèves car ainsi on évite de se retrouver en tant que prof dans une situation proche de celle de devoir commenter une blague déjà comprise – ce qui n'éveille l'intérêt de personne.
En maintenant le cache, on préserve la tension du supense et donc l'attention.
Par ailleurs, le rétroprojecteur maintient en soi l'attention des élèves car ils/elles doivent touTEs regarder dans la même direction plutôt que de se plonger plus ou moins dans un document sur la table. Plus de travail oral est ainsi possible.